Ouvert du lundi au samedi de 14h à 18h
(sauf jours fériés)
Dernière mise à jour du site : 19/11/2024.
Comment allons-nous faire si nous fermons ? D’autant plus que les cas de maltraitance sont en constante augmentation… et la maltraitance coûte chère. Aux frais vétérinaires souvent nécessaires à la remise en état des animaux (opérations et soins parfois lourds), s’ajoutent les frais d’avocats afin de poursuivre devant les tribunaux les auteurs de mauvais traitements (malheureusement avec très / trop rarement de résultats). Et tous ces animaux abandonnés et trouvés : comment allons-nous faire pour les aider et les protéger au mieux ? En 2022, nous avons accueilli 1723 animaux dont 671 chiens (115 en maltraitance), 1024 chats (9 en maltraitance), 25 lapins et 3 furets. Le refuge devrait accueillir environ 60 chiens, il en compte près de 100. Et parfois plus encore… Cette surcharge a un coût.
Dès leur arrivée en fourrière ou au refuge, les animaux sont vus par un vétérinaire. Ils sont tous soignés, et ceux qui ne sont pas récupérés par leur propriétaire sont vaccinés, identifiés et enfin stérilisés. Les soins sont plus nombreux en hiver. Nos chiens souffrent de l’humidité et du froid et sont souvent victimes d’engelures, de diarrhées : ils maigrissent, ce qui nécessite des soins plus fréquents et des adaptations de leur régime alimentaire. Nous avons dépensé près de 400 000 euros de frais vétérinaire en 2022.
Et nous ne procédons pas à des euthanasies pour « faire des économies » ou « faire de la place ». Nos tarifs d’adoption ne couvrent pas du tout le coût réel d’un animal (vaccination annuelle, identification, stérilisation, nourriture quotidienne, soins (certains chiens ont des traitements quotidiens coûteux), éducation, comportementaliste, ostéopathe, etc… L’inflation galopante a provoqué une hausse de l'ensemble des frais de fonctionnement engagés par le refuge créant une situation alarmante :
● Augmentation de l’alimentation (plus de 40% attendue en 2023 sur les produits animaliers). Et sachez que 30 tonnes de nourriture ont été nécessaires pour nourrir nos animaux en 2022… même si nous recevons beaucoup de dons de nourriture (et nous vous en remercions).
● Augmentation de l’électricité (facture de 12 000 euros en janvier 2022) : nos locaux ont besoin d’être chauffés, nos machines à laver tournent en continu pour nettoyer les couvertures de nos animaux…
● Augmentation des frais vétérinaires…
La SPA de Limoges et de la Haute-Vienne est indépendante et adhérente à la Confédération Nationale de Défense de l’Animal. Nous n’avons pas d’aide de l’état, nous ne faisons pas partie de la Spa de Paris et n’avons donc pas leur médiatisation. Les ressources de base de notre association sont issues des adhésions de nos membres (30 €), des sommes provenant des adoptions, des reprises de fourrière, des pensions (en cas d’hospitalisation ou incarcération), de la redevance fourrière des communes conventionnées (que certaines ne veulent pas payer), ainsi que des produits vendus lors des manifestations organisées par le refuge (portes ouvertes...). Mais l’essentiel des ressources nous permettant de fonctionner provient des dons et legs.
Si nous sommes contraints à la fermeture, nous serons contraints de nous séparer de nos salariés et..... Comment pourrons-nous poursuivre nos missions de protection et sauvetages et que deviendront nos animaux ? Si vous le pouvez et que vous souhaitez nous aider à sauver notre refuge, vous pouvez adresser vos dons :
● Par chèque (libellé : SPA87), à l'adresse du refuge : 156 avenue du Général René Chambe 87270 Couzeix
● Via la page de Défense de l'animal : https://www.defensedelanimal.fr/produit/je-fais-un-don/
(Choisir je fais un don : à un refuge puis sélectionner dans la liste déroulante : Société de Protection des animaux de Limoges et de la Haute-Vienne (87280))
Un grand merci à tous. Rappel : Chaque don peut faire l’objet d’une déduction fiscale de 66 % du montant versé.
Nous aurions préféré ne jamais avoir à écrire ces mots mais notre association est en grande difficulté financière. Nous risquons la fermeture pure et simple de la fourrière et du refuge. Face à cette situation, nous sommes contraints de vous lancer un SOS. Les difficultés ont commencé avec la pandémie du Covid 19. Plusieurs mois de fermeture ont signifié uniquement des frais et aucune entrée d’argent. Et aujourd’hui, nous sommes, comme vous tous, touchés par la crise économique.
Ce SOS, il est :
● Pour nos 15 salariés. Car qui s’occupera de nos animaux s’ils ne sont plus là car nous ne pouvons plus les payer ?
● Pour tous nos pensionnaires qui attendent une famille, pour les animaux que nous sauvons tous les jours de la maltraitance (124 en 2022, déjà 47 retirés en ce début d’année) et pour tous ceux qui auront encore besoin d’être sauvés : des saisies de chiens sont encore aujourd'hui programmées en urgence pour leur sauver la vie en les arrachant à une mort certaine…
Les animaux sur ces photos ont tous pu être sauvés et pour la plupart depuis adoptés.